

L'artiste a construit sa proposition, tant en ce qui concerne la statue que l'habillage du socle, autour de l’axe de la communication, du partage du savoir et de l’aptitude à fédérer les foules dont Arago a fait montre tout au long de sa vie.
- Un hommage statuaire monumental : ARAGO y est représenté en pied, autour de 1830, donnant l’un de ses cours de mathématiques appliquées à l’Ecole Polytechnique ou bien ses fameux cours d’astronomie populaire pour l’Observatoire de Paris où se pressait une foule tant de scientifiques que de gens du peuple. Sa main droite en appui sur un bureau virtuel, matérialisé ici par une tablette de verre, l’autre ouverte avancée vers le public, il enseigne et partage, comme on le voit dans une peinture de Théobald Chartran à la Sorbonne.
- Le socle d’origine, habillé de quatre panneaux de verre, transposition didactique et graphique. Le panneau de face est le plus important : il permet également de part sa hauteur et par un retour formant tablette, de donner un appui à la main droite du personnage. Les trois autres panneaux, se repartissent en deux latéraux et un arrière. Au travers de cet ensemble de 6 mètres linéaires, en suivant le fil de ces « toiles de verre « le visiteur pourra partager l’auditoire de François ARAGO , lors de la conférence qu’il donna le 10 Aout 1839 dans une séance publique de l’Académie des Sciences pour annoncer la découverte de Daguerre
- Le panneau arrière paraphé de la signature autographe d’ARAGO, voisine des Armes de l’Ecole Royale Polytechnique, propose un voyage graphique autour de quelques étapes clefs de son parcours : la triangulation de la France, l’aventure de La Méridienne avec la Lunette des Passages et le Cercle Méridien de Gambey, le polarimètre ainsi qu’en écran, une lettre autographe sur le phénomène de la scintillation. Une fenêtre sera pratiquée au centre de ce panneau afin de garder une parfaite lecture de l’œuvre de Jan Dibbets.